Devenir thérapeute et se sentir légitime

I Comment devenir thérapeute ?

Il existe tellement de propositions différentes en ligne que les personnes sont noyées et souvent perdues… Elles ne savent pas comment choisir, comment différencier les offres, ni comment savoir si celle qu’elles vont choisir sera efficace pour devenir « la » thérapeute qu’elle souhaite, pour se sentir capable de se lancer, compétente et légitime. Il est également difficile de choisir un outil thérapeutique et tant qu’on ne l’a pas expérimenté sur soi et pratiqué sur d’autres c’est très abstrait. Une fois engagée dans une voie, si on se rend compte que cet outil ne nous convient finalement pas, on a dépensé de l’argent et du temps pour au final devoir repartir vers une autre voie…

Et qu’est-ce qui vous fait douter, ne pas vous sentir légitime ?

C’est manquer de confiance en ses capacités, ne pas savoir par quel bout commencer un accompagnement, ne pas avoir de trame d’un rendez-vous, manquer d’expérience concrète, ne pas savoir structurer sa séance….

Tout ceci n’est que peu transmis dans la plupart des formations qui restent très théoriques et centrées sur le fonctionnement d’un outil ou d’une technique.

Parmi les personnes que je forme, ce qui revient souvent sur la légitimité ou leur expérience de formation c’est une accumulation d’outils qui ne permet pas d’oser se lancer.

 

II Partage autour de mon parcours

Je suis née dans une famille classique, couple parental traditionnel, avec une mère hypersensible et anxieuse et un père souvent dans son monde…

J’étais une petite fille Hypersensible qui sentait tout et comprenait tout. J’absorbais comme une éponge tout ce qui se passait autour de moi (émotions agréables comme désagréables).

Mes parents n’étaient pas en mesure d’accompagner mes mouvements émotionnels, déjà pris dans les leurs. Donc, je me dépatouillais avec ce qui se passait dedans plus ce qui se rajoutait de l’extérieur.

J’avais une très grande empathie dont je cherchais à faire quelque chose …

A 11 ans, je décide que je veux soulager la souffrance des autres et je découvre le métier de psychologue. Cela me donnera une ligne directrice et une motivation pour supporter 5 ans d’études post bac très théoriques, avec peu de pratiques. Je m’ennuie, j’ai du mal avec le « par cœur », je ne vois pas où je vais aller avec tout ça…

 

Pendant ce temps, mon empathie fait que les gens viennent à moi spontanément. Il y a une attraction et je fais de mon mieux avec mon écoute, ma bienveillance et mon amour. Mais comme je ne suis pas armée pour gérer ça, j’absorbe trop et j’atteins ma limite à 20 ans, je suis à saturation. Laisser passer l’autre avant soi a des conséquences que je découvre alors.

J’ai donc commencé un travail sur moi et n’ai jamais vraiment cessé depuis…

J’ai exploré différentes expériences de travail personnel avec des thérapeutes variés et aussi par la suite par moi-même avec mes outils. Je le comprendrai plus tard mais c’est LA BASE fondamentale pour accompagner les autres.

 

En 2002, à 24 ans, j’obtiens donc mon diplôme de psychologue clinicienne. Je ne sais toujours pas vraiment comment accompagner les gens, je n’ai pas d’outils concrets …

Dans mon premier poste, je ne sais pas quoi faire avec mes patients à part les écouter… Je suis perdue, je n’ai toujours que mon bon sens, ma bienveillance et mon empathie.

Je fais donc comme je peux avec beaucoup d’amour et aidée par ma créativité et déjà sans en avoir conscience mon intuition…

 

Puis, je me mets à rechercher d’autres outils à l’extérieur de moi… Et je me demande alors « qu’est-ce qu’on attend d’un thérapeute ? »

 

La Réponse m’est venue de mes patients…

« Ce qui m’a donné confiance que je pouvais aller mieux c’est que vous aviez l’air bien dans votre peau et je me suis dit que si vous aviez réussi pour vous, vous sauriez me guider pour réussir moi aussi… »

III La légitimité: se sentir compétente en tant que thérapeute

La fausse croyance autour du diplôme…

Souvent, les personnes pensent qu’elles ne sont pas légitimes à accompagner l’autre car elles n’ont pas de diplôme… C’est un mythe qui continue à se perpétrer dans une société qui privilégie la tête pleine à l’expérience. Une personne est bien plus compétente quand elle a de l’expérience que quand elle a un diplôme théorique.

Les personnes vont donc faire une course aux compétences pour se convaincre qu’elles sont légitimes mais elles ne se sentent pas plus légitimes. Et à force de cumuler les formations diverses et de ne toujours pas oser se lancer, elles se dévalorisent et ne savent plus comment sortir de ce cercle infernal…

Pour avoir eu un diplôme d’état, reconnu, mais qui m’a semblé vide de contenu concret une fois sur le terrain, je peux vous partager que la légitimité ne vient pas du diplôme ! Je me sentais imposteur avec mon diplôme face à la souffrance des êtres en face de moi…

Alors au final qu’est ce qu’on attend d’un thérapeute ?

 

Voici toutes les réponses qu’on m’a données c’est : qu’il soit bienveillant, compatissant, qu’il ne juge pas, qu’il soit à l’écoute, empathique, qu’il aide à trouver des pistes pour aller mieux, qu’il me comprenne, qu’il soit bien lui-même pour donner espoir que c’est possible, qu’on sente qu’il s’intéresse vraiment à notre vécu et soit impliqué, qu’il me propose des outils efficaces pour guérir, qu’il m’aide à m’autonomiser avec mon bien-être….

 

En entendant tout ça, pensez-vous toujours que ce soit le diplôme qui garantisse ces qualités ?

 

Non ! C’est par l’expérience, les trainings qu’on va acquérir plus de clarté afin que

tous nos rendez-vous se fassent comme une évidence, un réflexe et qu’on sache comment dérouler les choses selon la problématique amenée par le client.

Ça ne s’acquiert pas avec une formation uniquement théorique et intellectuelle. De plus, en accumulant, on s’éparpille, on se morcelle, on perd confiance.

IV C'est quoi un thérapeute holistique ?

Comme je vous l’ai partagé plus haut, j’ai cherché à intégrer à ma pratique de nouveaux outils car l’écoute et la parole seules ne me suffisaient pas et je me rendais compte que même si ça soulageait mes patients sur l’instant, ça ne les guérissait pas en profondeur de leur souffrance.

 

J’ai alors voulu trouver le moyen d’accompagner l’être dans sa globalité… Pour ça, je me suis formée à des outils sensoriels : olfactothérapie, sonothérapie, massages et enfin soins énergétiques.

 

Le terme psychologue clinicienne ne me correspondait plus à cette nouvelle approche de mes patients, alors j’ai choisi thérapeute holistique car en grec « holos » signifie global.

 

J’ai découvert qu’en travaillant parallèlement sur tous les corps, les personnes guérissaient plus vite et en profondeur.

Accompagner l’autre par ses 4 corps c’est :

Comprendre le fonctionnement de sa psyché,

Accompagner à libérer ses émotions,

Prendre en compte le corps et ses besoins,

Connaître les corps énergétiques et faire des soins.

 

Pour le patient ça revient à :

Au niveau de la psyché : comprendre pourquoi j’ai ces maux et y mettre du sens me soulage.

Au niveau émotionnel : écouter les messages de mes émotions, accueillir mon enfant intérieur blessé me libère.

Au niveau corporel : mon corps parle, il sait et ne ment pas, grâce à lui je découvre mon univers intérieur et je peux aussi guérir en passant par lui.

Au niveau énergétique : je peux anticiper et prévenir de futures souffrances physiques ou émotionnelles en libérant les nœuds énergétiques avant qu’ils ne se densifient.

V Une voie d'accès efficace vers le métier de thérapeute

A) qu'est ce qui fera de vous un bon thérapeute ?

Il y a donc une différence entre accumuler des connaissances et incarner le thérapeute. Que veut dire « incarner le thérapeute » ? Si on part du principe que nous avons plusieurs rôles ou archétypes à jouer dans notre vie comme par exemple : être la mère, la fille, l’enseignante, l’élève, l’épouse, l’amante, la thérapeute etc… Pour incarner un archétype, il faut le ressentir en nous, sinon on fait semblant. Il ne suffit pas d’avoir un beau cartable pour être un élève par exemple! Il faut être dans une démarche de curiosité et d’envie d’apprendre, mettre en œuvre des habiletés pour y arriver.

C’est la même chose pour l’archétype du thérapeute. Il ne suffit pas de cumuler des outils et d’avoir un cabinet… Il faut se sentir thérapeute en soi.

Pour cela, l’essentiel est de plonger à l’intérieur de soi pour explorer ses zones d’ombre. Se réparer soi-même avant de chercher à réparer l’autre. Vérifier au passage par cette démarche que notre motivation n’était pas que se guérir en guérissant les autres…

 

Car au fond de moi je ne suis pas dupe et c’est là que va se loger le sentiment d’illégitimité : savoir que je dis des choses aux autres que je n’ai pas appliqué à moi-même.

Pour être légitime, je dois me dire : « je l’incarne à l’intérieur de moi,

je suis thérapeute, j’ai vécu pour moi-même les outils, j’ai travaillé sur moi et je sais de quoi je parle ».

Il y a donc une différence entre apprendre par cœur des informations et des outils et les comprendre dans tous ses corps, dans tous ses sens afin qu’ils soient intégrés pleinement.

B) Le thérapeute doit être un porteur de lumière !

Quand on croise une zone de turbulence, une zone d’ombre, des souffrances et qu’on est dans le brouillard, on ne sait plus comment s’en sortir.

Le thérapeute qui a cheminé dans ses ombres, qui a réussi à trouver la lumière, devient celui qui a avancé dans ce tunnel.

Donc, quand quelqu’un est dans le noir et vois cette lumière que porte le thérapeute ça va l’aider à avancer et à aller mieux.

On est gardien de la lumière, gardien du fait qu’on peut aller mieux, que c’est possible de s’en sortir et d’être résilient.

On a tellement ce vécu là en soi que la personne qui vient à nous a toute confiance qu’on va pouvoir l’aider.

 

La vie vous amène les personnes justes selon où vous en êtes et selon leurs besoins. Mais il y a aussi des phénomènes miroir avec nos patients et des

projections possibles de part et d’autre…

Il est nécessaire d’avoir le recul et la conscience de ce qui se joue pour ne pas entrer dans les pièges et prendre personnellement ce qui se passe.

 

La meilleure personne pour accompagner quelqu’un n’est pas celle qui se croit en parfaite santé mentale mais celle qui a conscience de ce qui ne va pas objectivement et qui est allée voir ses blessures, les regarder en face et qui sait comment les traverser.

Ça demande du courage !

C) On peut alors être témoin de l'efficacité de ses pratiques...

Témoin, je rayonne ma résilience ! Cela veut dire que je peux témoigner au reste du monde qu’on peut être bien qu’on peut se libérer de la souffrance et aller mieux.

Le meilleur moyen d’influencer les autres ce n’est pas de les convaincre de quelque chose c’est de le rayonner par l’exemplarité.

Mes patients, ceux qui viennent à moi me renvoient souvent qu’ils viennent me voir parce que je leur semble bien dans ma peau.

De plus, pour communiquer ensuite sur son activité, se faire connaître, le rayonnement est essentiel !

Quand on devient thérapeute pour que les gens viennent à nous …

Pourquoi vont-ils venir vers vous parmi tous les autres?

Parce que vous êtes rayonnante et qu’on a envie d’être dans votre énergie car elle fait du bien. C’est aussi ce rayonnement qui attire les autres ! Il suffit alors de simplement « être ».

D) les pédagogies adaptées

Ce qui est bien est de pouvoir explorer les outils pour pouvoir choisir ce qui nous correspond car c’est en les explorant sur soi et sur les autres qu’on sent lequel choisir. C’est l’avantage du thérapeute holistique, il a une large palette d’outils. On peut aborder les personnes dans toutes leurs dimensions.

 

Il faut aussi réfléchir à ce qui servira le plus grand nombre de personnes, quelque-soit leur degré d’éveil et leur niveau de conscience.

IX Ma formation ... ou Conclusion

J’ai créé une formation sur 8 semaines pour transmettre mon expérience et mes connaissances en olfactothérapie afin de guider d’autres personnes dans cet apprentissage. Lors de cette formation, je donne les éléments théoriques indispensables pour cette utilisation mais je guide aussi mes élèves vers la confiance en leur intuition pour le choix des huiles. Pour cela, une grosse partie de la formation se fait sous forme d’expérimentation en groupe d’olfaction et de prise en compte des ressentis.
C’est une formation à l’approche sensible et vibratoire des huiles essentielles.

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